quarta-feira, 24 de outubro de 2018

Texto em francês. Conférence de Divaldo Pereira Franco et Juan Danilo Rodriguez à Paris, le 17 Octobre 2018.

Conférence de Divaldo Pereira Franco et Juan Danilo Rodriguez à Paris, le 17 Octobre 2018.
Organisée par le Groupe d´Études Spirites Joanna de Ângelis.
C’est dans une salle comble, à l’hôtel Marriott Rive Gauche à Paris, que nous avons eu la grande satisfaction de pouvoir accueillir une nouvelle fois nos chers conférenciers Divaldo Pereira Franco et Juan Danilo Rodriguez à Paris, le 17 Octobre 2018.
Après une longue séance d’autographes de livres, Armandine Dias a ouvert l’événement par la projection d’un film sur la Mansão do Caminho, puis par la présentation de Juan Danilo Rodriguez, à qui elle a ensuite passé la parole. Juan a ensuite présenté le travail réalisé dans cette institution, dont le but est d’enseigner et de servir, et cité les trois nouveaux projets lancés ces derniers jours :
1)      La TV Mansão do Caminho, contenant notamment toutes les conférences disponibles de Divaldo Pereira Franco ;
2)      L’ouverture d’un enseignement secondaire pour les jeunes, dernière étape avant l’université ;
3)      L’ouverture d’une salle spéciale pour les enfants autistes ou avec d’autres troubles du comportement.
Juan a ensuite approfondi ce dernier projet dont il s’occupe particulièrement. Il a parlé de l’autisme, qui consiste en une difficulté d’expression des sentiments, le fait d’être à la fois dans un monde et en dehors de ce monde. Les statistiques montrent que le nombre de cas diagnostiqués augmente continuellement : en l’an 2000, 1 personne sur 80 était autiste, puis 1 sur 70 en 2008, et 1 sur 50 aujourd’hui. Puis, Juan a tracé l’historique des études sur l’autisme depuis la 2° guerre mondiale, et montré la différence entre l’autisme et la schizophrénie. Les principaux symptômes sont : la difficulté de communication sociale, de réciprocité, les difficultés de langage, le mutisme sélectif, l’écholalie, la difficulté d’adaptation.
Il a visité le Musée du Louvre pour voir le tableau de la Joconde, énigme pour les psychologues par son sourire social, plus par les yeux que par les lèvres. Ceci illustre une difficulté des autistes, qui ne peuvent fixer quelqu’un dans les yeux. Un autiste ne peut non plus mentir. Il codifie l’empathie différemment dans son cerveau. Il ne trouve pas le langage émotionnel. Il a une hyper ou une hyposensibilité.
Juan a affirmé qu’il a été diagnostiqué autiste Asperger dans son enfance, et a pu s’en sortir, passant ainsi un message positif pour les autres porteurs de ce trouble. Il faut adopter un langage très clair et direct avec les autistes, sans métaphores. Les instructions doivent être très précises. Il faut s’approcher d’un autiste par le côté, sans envahir son espace.
Juan a terminé en citant la question 367 à 370 du Livre des Esprits, portant sur l’influence de l’organisme qui peut limiter l’esprit élevé, ce qui constitue probablement le cas des autistes, notamment Asperger. « Éduquer un enfant autiste est un défi ! » « L’autisme, c’est l’amour en silence ».
Armandine a ensuite présenté la biographie de Divaldo Pereira Franco, lui passant la parole pour sa conférence.
Divaldo nous a invités à réaliser un voyage à la recherche de nous-mêmes, à l’intérieur de nous-mêmes. De nos jours, nous obtenons beaucoup de choses extérieures, mais avons de nombreuses carences intérieures. La technologie a beaucoup évolué, mais n’a pas apporté la paix intime. Le bonheur n’est pas d’apparaître sur les réseaux sociaux tout en ayant une vie vide, qui engendre la dépression, la panique, le suicide (un toutes les 4 mn sur la terre). L’égo nous pousse à tromper, à exploiter les sentiments d’autrui afin de dominer.
Beaucoup ont peur de la mort, de la ruine, de la perte d’amis ou de la santé mais ce sont pourtant des réalités auxquelles chacun doit faire face. Nous cherchons le pouvoir temporel, nous utilisons même les religions comme un instrument pour gagner de l’influence sur les autres, et cela se produit également dans le mouvement spirite.
Allan Kardec a défini le spiritisme comme une science, avec des bases philosophiques solides et des conséquences éthiques et morales qui constituent la base de toutes les religions. Mais le spiritisme n’a pas de rituels, de cultes, de hiérarchie sacerdotale. Sa base c’est d’aimer son prochain comme soi-même, et aimer la cause première que l’on appelle Dieu. C’est développer la fraternité, l’amour pour la cause sans mesquineries, la confiance en Dieu qui n’est pas un individu selon l’erreur anthropomorphique.
Divaldo a parlé de des deux hernies discales qu’il affronte depuis 18 mois. Il a expliqué que les guides spirituels ne peuvent l’aider parce qu’elles sont la conséquence de dettes du passé. Il est heureux d’avoir pu vivre 89 ans dans ce problème, et est heureux de vivre à 91 ans lucide, les cheveux noirs, grâce au shampoing ajoute-t-il.
Il a fait appel à la médecine et à la science pour aider à surmonter ce problème, visitant 14 médecins, réalisant plusieurs traitements sans pour autant résoudre le problème, et il ne souhaite plus se soumettre à une chirurgie plus complexe et trop lourde pour son âge. À 91 ans, chaque jour équivaut à un mois, et il vit intensément chaque minute. Un repos imposé reviendrait à être un mort vivant, il vit donc normalement malgré la douleur, utilisant une canne ou un fauteuil roulant lorsque nécessaire. La conscience donnée par les enseignements du spiritisme lui permet de comprendre la question de la douleur, suivant la loi de causalité. Il demande de l’aide à Jésus, plutôt qu’à Dieu, Jésus étant plus proche et ayant subi l’épreuve de porter sa croix, tombant trois fois sur son chemin alors que Divaldo n’est tombé qu’une seule fois.
Cela illustre qu’il faut chercher le sens de la vie, qui n’est pas le plaisir éphémère et le découragement devant les contrariétés.
Il a ensuite parlé de la décodification du génome humain, qui a fait affirmer à Bill Clinton que nous savons à présent comment Dieu a fait la vie. S’en est suivi les thérapies géniques, parfois basées sur le principe que les gènes commandent tout. La médecine propose aujourd’hui des traitements efficaces contre la plupart des types de douleurs.
Divaldo n’a donc rien changé dans sa vie, connaissant les causes de sa douleur, ne suivant pas à la lettre toutes les restrictions conseillées par les médecins. Il ne veut pas pour autant mourir, souhaitant continuer encore une trentaine d’années. Chacune de ses conférences attire beaucoup de personnes qui pensent que ce sera la dernière !
C’est la philosophie spirite, qui a tué la mort, qui lui donne cette joie de vivre.
Le génome humain ne contient que 35 000 gênes. Le Dr Hamer identifie l’un d’eux comme le gêne de Dieu, qui fait que l’on croit en Dieu en naissant, mais cette croyance est ensuite atténuée ou amplifiée par l’influence de l’éducation et de la culture. L’être humain n’a « que » 300 gênes de plus que le rat…
Divaldo a mentionné les recherches faites au Canada en tomographie à positrons sur le cerveau humain, avec la participation du Dr Vilayanur Ramachandran, montrant l’apparition d’une zone lumineuse inexplicable, qui s’amplifie lorsqu’on prononce le nom de Dieu.
Il a ensuite parlé du QI, test inventé au début du XX° siècle par les français Alfred Binet et Théodore Simon, ainsi que de l’Intelligence Émotionnelle (IE), inventée par Daniel Goleman en 1995, suite à la constatation que le seul critère du QI n’était pas suffisant.
En l’an 2000, Danah Zohar a développé la notion d’Intelligence Spirituelle (IS), apportant une mesure complémentaire nécessaire. L’IS ne réside pas seulement dans le cerveau, mais elle révèle une intelligence supérieure qui se matérialise dans la zone lumineuse citée plus haut. Un vieux chinois utilisait l’image d’une fleur de lotus qui se développe, à l’image de cette zone lumineuse. Les médiums voyants confirment également que, lors de la désincarnation, le dernier point d’attache de l’Esprit avec le corps se situe au chakra coronarien.
Danah Zohar a découvert la philosophie spirite à Zurich, lors d’une rencontre du Mouvement Vous et la Paix, et s’y intéresse depuis.
Divaldo a ensuite parlé d’Allan Kardec et du travail colossal qu’il a réalisé pour la codification spirite, avec la participation de plus de 100 médiums du monde entier et de plusieurs langues. À cette époque, les conditions de voyage étaient bien différentes et moins confortables que celles d’aujourd’hui. Les voyageurs des locomotives à vapeur étaient couverts de cendres noires, utilisant une cape spéciale pour se protéger. Allan Kardec a ainsi réalisé un voyage à Lyon et dans le Sud de la France pour rencontrer les premiers spirites.
Il a cité Allan Kardec : « Le Spiritisme marche sur le même terrain que la science jusqu'aux limites de la matière tangible ; mais tandis que la science s'arrête à ce point, le Spiritisme continue sa route, et poursuit ses investigations dans les phénomènes de la nature, à l'aide des éléments qu'il puise dans le monde extra-matériel ; là seulement est la solution des difficultés contre lesquelles se heurte la science. »
Le Spiritisme est orienté vers le futur, travaille à une société meilleure, apporte des réponses aux afflictions actuelles. Il permet de donner des explications pour l’autisme, la cause, et d’expliquer pourquoi des autistes sont devenus et peuvent devenir des prix Nobel. Sibelius, le compositeur finlandais qui s’est suicidé, se serait réincarné dans un enfant autiste qui est virtuose au piano.
Il revient sur la vieillesse, qui n’est pas un motif pour croiser les bras et attendre la mort. Il ne faut jamais renoncer. Jésus nous a envoyé le Consolateur, qui est le Spiritisme, nous indiquant le chemin vers le bonheur. De nombreux millionnaires ont été ruinés, beaucoup de pauvres sont devenus célèbres. En 70 ans de Spiritisme, Divaldo a été critiqué, ce qui est une preuve de l’attention qu’on lui porte. Il ne faut pas attendre d’être aimé, mais aimer. Beaucoup ne nous aiment pas parce qu’ils sont jaloux du bien que nous nous efforçons de faire. Jésus a été mis sur une croix. Allan Kardec a été trahi par des hypocrites, au sein même du Mouvement Spirite, comme il le témoigne dans les Œuvres Posthumes, affirmant qu’il avait été prévenu, mais que la compensation viendra au centuple grâce aux consolés qui sont aujourd’hui des millions. Il ne s’est jamais défendu des attaques personnelles.
Chacun a des difficultés, des maladies, etc. il ne faut pas se décourager, mais aimer. Ne pas laisser la place aux mauvais. Jésus nous a affirmé : « Vous serez heureux lorsque les hommes vous chargeront de malédictions, et qu'ils vous persécuteront, et qu'ils diront faussement toutes sortes de mal contre vous à cause de moi. » Soyons donc heureux lorsque nous serons persécutés par les nôtres, exclus de notre propre foyer. Divaldo cite le cas de François d’Assise à qui on a fermé la porte de sa propre maison.
Le Spiritisme apporte une paix intérieure. Il faut étudier les livres d’Allan Kardec : le Livre des Esprits qui contient la base, le Livre des Médiums qui nous explique comment devenir de bons médiums, l’Évangile selon le Spiritisme qui est le Consolateur promis par Jésus, Le Ciel et l’Enfer repris récemment par le Pape François qui a affirmé que le Ciel et l’Enfer n’existent pas en tant que tels mais sont des états de conscience, et La Genèse qui apporte des explications sur des textes de l’Évangile difficiles à interpréter, ainsi que les volumes complémentaires comme les 13 années de la Revue Spirite, et les fascicules Qu’est-ce que le Spiritisme et Le Spiritisme à sa plus simple expressionCes livres contiennent la carte, le chemin.
Divaldo conclut en affirmant qu’aujourd’hui, on donne la vie pour un trésor, mais en même temps on perd la paix. Dieu est amour, et désire la paix de chacun. Les bons resteront pour créer le monde de régénération. Il faut croire en Dieu, Intelligence suprême et cause première de toute chose. Le vrai bonheur, c’est de donner et de se donner, en une symphonie de fraternité, de gloire en Jésus pour la paix sur la Terre et l’amour entre les créatures.
Texte : Charles Kempf
Photos : Dominique


(Recebido  em email de Jorge Moehlecke)